Photo Ed Mehravaran

Il y a quelques années, je réalisais un grand rêve : vivre à Berlin. Cela a été un pas de géant à franchir, moi qui n’avais jamais habité à l’étranger avant mes 27 ans et qui ne parlais à l’époque ni anglais, ni allemand. Mais trois ans après avoir posé mes valises dans cette cité hypnotique qui me fait toujours autant vibrer, me voici face à un autre challenge de taille : comment trouver un métier que j’aime, dans lequel je me sente utile, et qui soit rentable ? Ne trouvant aucun travail qui corresponde à mes aspirations, j’ai donc décidé de me créer un métier sur-mesure, grâce à une activité de freelance. Si vous aussi avez le sentiment que vous ne rentrez pas dans les cases trop étriquées des métiers déjà existants, cet article vous aidera, je l’espère, à prendre un chemin différent, nouveau, mais surtout qui a un réel sens à vos yeux !

Vous avez la flemme de lire ? Alors écoutez-moi


  • SE DÉLESTER DE SES CROYANCES SUR LE TRAVAIL
  • S’ENTOURER DE PERSONNES DANS LE MÊME ÉTAT D’ESPRIT
  • ENTRER EN CONTACT AVEC DES ENTREPRENEURS À SUCCÈS
  • TRANSFORMER UNE PASSION EN ACTIVITÉ LUCRATIVE
  • PASSER À L’ACTION

  • 1. Se délester de ses croyances sur le travail

    Avant de me pencher sur la création d’un métier sur-mesure, il m’a déjà fallu faire tomber de nombreux préjugés que j’avais sur la notion de travail. Voici quelques idées reçues que j’ai répertoriées et que je pensais être des vérités absolues jusqu’à il n’y a pas si longtemps :

    • Il faut souffrir pour gagner de l’argent
    • Il est normal de ne pas s’épanouir dans son travail
    • Il est impossible de vivre de sa passion – Ce n’est réservé qu’à une poignée de chanceux dont je ne fais pas partie
    • Gagner beaucoup d’argent signifie passer du côté capitaliste de la force (et donc profiter des autres et les exploiter)
    • Les artistes et créatifs sont forcément pauvres et ceux qui gagnent de l’argent sont des opportunistes
    • Je ne suis pas assez talentueuse pour mériter de faire un métier intéressant et bien payé

    Vous imaginez bien qu’avec toutes ces croyances en tête (plus ou moins conscientes d’ailleurs), il m’était difficile de m’épanouir professionnellement.

    Pendant longtemps, je me suis résignée à exercer un métier qui ne m’épanouissait pas. Jusqu’au jour où j’ai fini par tout haïr : mon lieu de travail, mon travail, mon quotidien…

    Des concours de l’enfer à la fête de la patate

    Pour rappel, j’ai fait des études de journalisme, j’ai d’ailleurs galéré à intégrer une école reconnue par la profession, avant de travailler dans un journal local, à Bordeaux, en tant que secrétaire de rédaction. Mon métier consistait à relire (et souvent réécrire) des articles sur des sujets aussi passionnants que l’assemblée générale de la pétanque à Pétaouchnok-sur-Garonne ou la fête de la patate à Trifouilli-les-Oies. Autant vous dire que, après avoir passé des concours où on vous on demande de connaître l’actualité politique et internationale sur le bout des doigts, la douche a été des plus glaciales. Dans le même temps, je n’arrivais pas à m’intégrer dans une entreprise vieillissante, dont les postes les plus élevés étaient occupés par des journalistes dépassés et complaisants. Bref, après trois ans à enchaîner des CDD, je suis partie, dégoûtée par un milieu qui exploitait ses jeunes pousses au lieu de s’en servir pour prendre le train du numérique qu’il avait de toute façon raté depuis longtemps.

    À Berlin, j’ai dû m’adapter aux contraintes du marché : ne parlant pas allemand, je me suis tournée vers des postes de rédactrice web en français. En trois ans, j’ai énormément appris sur les techniques d’écriture en ligne : optimisation SEO, prise en main d’un blog, utilisation de Google Analytics, etc. Mais, une fois de plus, je me suis vite trouvée étouffée par des protocoles d’entreprise rigides, une hiérarchie ronronnante endormie sur ses lauriers, aucune perspective d’évolution et des tâches répétitives des plus ennuyantes. J’avais l’impression de perdre mon temps.

    « Vous n’avez pas l’air emballée par notre projet d’entreprise »

    Alors quoi ? J’ai postulé à de nombreuses offres d’emploi. À chaque fois, le même scénario : réponse négative. Je me souviens d’une start-up pour laquelle j’avais beaucoup d’espoir. Ils avaient aimé mon parcours et mes articles tests. Mais, après l’entretien téléphonique, le couperet est tombé : je n’ai pas été choisie. J’ai pris mon courage à deux mains et demandé ce qui clochait. Réponse de mon interlocuteur : « Vous n’avez pas l’air emballée ou passionnée par notre projet d’entreprise ni par le poste ». Cet échec m’a ouvert les yeux : pourquoi chercher à rentrer dans les cases d’un poste de salarié alors que mon rêve était de vivre d’une activité bien à moi, où je pourrais promouvoir mes valeurs, écrire sur des choses qui sont vraiment importantes à mes yeux ? Une première graine était plantée. Mais ce n’était qu’un tout petit début. Se défaire de croyances profondément ancrées est bien plus difficile qu’il n’y paraît, et seul le temps permet de réellement s’en dépêtrer.

    À vos crayons (ou claviers) ! À vous de jouer maintenant : essayez d’énumérer toutes les croyances que vous avez sur le travail. À quoi cela sert-il ? Comment positionnez-vous le travail par rapport au bonheur ? Quelles croyances avez-vous par rapport au travail et à l’argent ? Quel est pour vous le métier idéal ? Pensez-vous que votre métier actuel est votre métier idéal ? Votre travail vous rend-il heureux ? Pensez-vous que vous méritez d’exercer un métier qui vous plait et vous permet de vivre confortablement ? En analysant vos réponses, vous pourrez peut-être découvrir les croyances qui vous empêchent de vous épanouir professionnellement.

    2. S’entourer de personnes dans le même état d’esprit

    J’en étais donc là au mois de février 2020. J’étais blasée par le monde du travail, je m’étais convaincue que je n’étais pas carriériste, que j’aurais un boulot ennuyeux toute ma vie, et que je le méritais. J’avais fait une croix sur mes ambitions journalistiques depuis longtemps, il y avait de toute façon bien assez de plumes talentueuses pour raconter les drames, les virus et les scandales mieux que moi. J’essayais de me convaincre que vivre à Berlin comblait cet échec, que la vie à l’étranger était bien plus cool que tous les métiers du monde et que cela valait bien un petit (gros) sacrifice. La vérité, c’est que j’étais malheureuse, frustrée, en colère, et, surtout, que je n’osais pas affronter le fond du problème : mon manque de confiance et la peur d’échouer dans un projet qui me tenait vraiment à coeur.

    Le miracle YouTube

    C’est à ce moment-là que je suis tombée, au hasard d’une énième soirée insipide sur YouTube, sur les vidéos de Christelle et Sandrine, les fondatrices du programme Dharmasana. Je vous l’avoue : je n’ai jamais été emballée par les programmes de développement personnel. Ces « gourous » obsédés par le bonheur et à la recherche constante d’une meilleure version d’eux-mêmes, très peu pour moi ! Sauf que cette formation parlait de sujets qui me tenaient particulièrement à coeur : l’entrepreneuriat au féminin, mêlant des notions de spiritualité (comme la mission de vie), d’ayurveda (une médecine indienne ancestrale) et de neurosciences. Je me suis inscrite tout de suite après avoir visionné la vidéo ! Sur le coup, je me suis demandé si je ne m’étais pas fait enrôlée dans un énième programme commercial qui ne tiendrait pas la moitié de ses promesses. Aujourd’hui, presque un an après mon inscription, je peux l’affirmer : je ne regrette pas du tout l’argent investi ! Dharmasana m’a en effet permis de changer ma vision de la vie, du travail, de l’argent, mais aussi de rejoindre une communauté de femmes se posant les mêmes questions que moi.

    Nos rendez-vous sur Zoom se sont transformés en conversations thérapeutiques, en brainstorming, en discussion entre copines aussi. J’ai beaucoup ri, et parfois un peu pleuré. Mais surtout, je me suis sentie beaucoup moins seule.

    Dans Dharmasana, j’ai fait la connaissance d’avocates, de profs d’anglais, de responsables RH, de mamans, de très jeunes filles, de presque retraitées, de chanteuses, de peintres, de poétesses, des habitantes des quatre coins de la France et même du globe. Des femmes comme moi un peu paumées, fascinées par la lune, les médecines un peu bizarres, des femmes sensibles et bienveillantes. Nos rendez-vous sur Zoom se sont transformés en conversations thérapeutiques, en brainstorming, en discussion entre copines aussi. J’ai beaucoup ri, et parfois un peu pleuré. Mais surtout, je me suis sentie beaucoup moins seule. Tout d’un coup, j’ai découvert qu’il y avait plein d’autres personnes qui, elles aussi, ne voulaient plus se résigner à exercer un métier dénué de sens.

    On attire ce que l’on veut voir

    Depuis, j’ai rencontré de nombreuses personnes à Berlin qui ont, elles aussi, décidé de claquer la porte du salariat, pour créer leur propre activité. Cette formation de développement personnel m’a donné accès à des clés pour comprendre ce qui clochait dans mes comportements, mes croyances, et, naturellement, cela m’a fait rencontrer des personnes dans le même cheminement. Cette prise de conscience a été un déclic pour moi : j’ai compris que l’on attirait ce que l’on voulait voir, et, que pour être heureux, il fallait avant tout se débarrasser de la croyance qu’être malheureux était normal. S’entourer de personnes qui sont dans le même état d’esprit permet d’accélérer ce processus. Car quand vous retombez dans vos vieux schémas (et croyez-moi, cela arrive souvent !), ces personnes seront là pour vous « repêcher » et vous remettre dans le bon chemin.


    COMMENT REJOINDRE OU CRÉER UNE COMMUNAUTÉ DE GENS DANS LE MÊME ÉTAT D’ESPRIT ?

    Il y a mille façons d’entrer en contact avec des gens habités des mêmes questionnements : vous pouvez rejoindre des groupes Facebook d’entrepreneurs ou d’indépendants de votre pays ou région (ou le créer s’il n’existe pas), créer, au sein de ses communautés, des sous-groupes locaux et vous rencontrer pour de vrai. Vous pouvez aussi vous inscrire à une formation sur votre passion… Ou, tout simplement, en parler autour de vous. Les personnes dans le même état d’esprit viendront naturellement à vous, vous allez voir ! Si vous êtes intéressé par le programme Dharmasana, vous pouvez retrouver plus d’informations et pourquoi pas vous inscrire ici* :

    En savoir plus sur Dharmasana
    Exercer un métier qu’on aime, c’est exacerber sa créativité, sortir des cases pour créer quelque chose de nouveau. C’est innover pour soi et pour les autres et c’est une compétence qui s’apprend. Photo Kasia Sekula

    La bouée de sauvetage de mes peurs les plus profondes

    Pour vous donner un exemple, je fais partie d’un groupe de rédactrices freelance à Berlin. Nos rendez-vous sont des moments précieux, car cela me permet d’échanger avec des passionnées d’écriture comme moi, mais qui ont déjà franchi le pas de l’indépendance. Quand mes vieilles croyances me rattrapent, comme postuler à un emploi qui ne m’emballe pas mais qui est en CDI, je pense à elles. Je me dis que si j’accepte un emploi qui ne me plait pas vraiment, je devrais les regarder mener une existence que je ne me permets pas. Ce serait comme abandonner la partie de moi que j’aime le plus (passionnée, indépendante, entêtée), cette partie de moi que j’ai eu tant de mal à repêcher, noyée tout au fond d’un amas d’angoisses, de croyances et de lâchetés. Ces personnes sont la preuve vivante de mon avancée, elles sont la bouée de sauvetage de mes peurs les plus profondes. Voilà pourquoi s’entourer de personnes dans le même état d’esprit que vous est aussi important à mes yeux.

    3. Entrer en contact avec des entrepreneurs à succès

    Suite logique : une fois en contact avec des personnes cherchant elles aussi à changer de vie professionnelle, le meilleur moyen pour trouver un nouveau chemin est de s’inspirer de personnes ayant déjà opéré ce changement – et réussi ! En effet, une fois que l’on sait ce que l’on ne veut plus, que fait-on de cette page blanche qui s’esquisse ? Comment créer une activité toute neuve lorsque, toute sa vie, on nous a appris à rentrer dans un moule déjà en place, et de ne surtout rien changer ? Pour cela, il faut s’appuyer sur des personnes ayant déjà franchi ce pas. Dans la formation Dharmasana, l’expérience de Christelle et Sandrine, les deux coaches, a été capitale dans mon cheminement. D’abord parce que, avant d’avoir réussi à vivre de leur activité, elles ont échoué. Elles ont douté. Elles ont procrastiné. Elles ont dû recommencer plusieurs fois. Découvrir que derrière les entrepreneuses à succès se cachent aussi des personnes habitées des mêmes tourments que moi m’a rassurée. Elles m’ont expliqué qu’il est normal de se sentir illégitime, d’avoir peur de rater, et que l’échec fait même partie du processus. S’appuyer sur l’expérience de personnes ayant déjà réussi permet de gagner un temps fou. Cela permet aussi d’y croire.

    Comment trouver des exemples d’entrepreneurs inspirants ?
    – Suivez des comptes Instagram, YouTube, des podcasts ou des blogueurs qui parlent de sujets qui vous passionnent, en faisant une recherche par mot-clé ou hashtag
    – Demander dans les groupes Facebook d’entrepreneurs que vous avez rejoints quelles sont les personnes qui inspirent les membres

    « Si c’était aussi facile, on serait tous digital nomad »

    Je me rappelle qu’au début de mon cheminement, j’avais en tête de devenir digital nomad, c’est-à-dire d’exercer mon activité de rédaction web à distance, afin de pouvoir voyager. Une de mes amies m’a alors lancé : « Mais tout le monde voudrait pouvoir faire ça ! Si c’était aussi facile, on serait tous digital nomad« . Sans le savoir, cette personne avait enfoncé un couteau dans une plaie que j’avais du mal à panser : la croyance que cette façon de travailler n’était réservée qu’à une petite élite dont je ne ferais jamais partie. Les coachings avec Sandrine et Christelle ont donc été importants pour que je prenne conscience que les réflexions de mon entourage n’étaient qu’une projection de leurs propres croyances. Et surtout qu’il était possible de vivre selon ses aspirations profondes. Parfois, les chiffres qu’elles nous livraient sur leurs revenus me donnaient le tournis. J’avais du mal à croire qu’il était possible de gagner autant d’argent et d’être en même temps aussi épanoui, tout simplement parce que je n’avais jamais rencontré de personnes vraiment heureuses dans leur travail et riches.

    4. Transformer une passion en activité lucrative

    Rentrons dans le vif du sujet : comment vivre d’une activité qui nous passionne ? On m’a souvent dit qu’il ne valait mieux pas mélanger passion et argent, que dans la vie, on ne faisait pas toujours ce que l’on aimait, et qu’il était très difficile de vivre d’une passion. Pendant longtemps, j’ai avalé ces croyances aussi tristes qu’un jour de novembre à Berlin, jusqu’à ce que je me retrouve à haïr mon travail, mon quotidien, mon entreprise. Ma vie, en somme, puisque je passais 8 heures par jour à travailler. Aujourd’hui, je crois au contraire qu’il est bien plus judicieux de faire de sa passion un métier. Pourquoi ? Car, selon moi, on n’excelle que dans quelque chose que l’on aime faire. Car pour être vraiment bon dans quelque chose, il faut y passer du temps : se former, essayer, peaufiner, recommencer, etc. C’est aussi simple que ça. Enfin, pas tout fait.

    En observant mes passions et le cheminement d’autres entrepreneurs, j’ai pu trouver des pistes pour créer une activité que j’aime profondément et qui apporte un bénéfice aux autres. Photo Kasia Sekula

    Alors, je me suis creusé la tête : qu’est-ce qui, dans l’écriture, me plait tant ?

    À ce stade, j’avais identifié que ce qui me passionnait le plus : l’écriture. Je savais que je voulais travailler à distance aussi. Je m’étais donc dirigée vers une activité de rédaction web freelance. J’ai même suivi une formation de rédaction SEO pour me spécialiser. Sauf que, très vite, j’ai compris qu’écrire pour des entreprises ou des sujets qui n’ont aucun intérêt pour moi n’avait pas de sens. Je retombais dans mes travers : certes, il est assez facile de trouver des clients, mais cela voulait dire travailler sur des sujets qui m’ennuyaient profondément, et, en plus, nager dans les sables mouvants et instables du statut de freelance.

    Alors, je me suis creusé la tête : qu’est-ce qui, dans l’écriture, me plait tant ? Depuis l’école de journalisme, il y a presque dix ans, j’ai toujours adoré écrire des portraits. Je crois que c’est mon type d’article favori. Je suis convaincue qu’on a tous une histoire à raconter, une expérience à transmettre. Les entretiens que j’ai menés avec des inconnus lors de la réalisation de portraits ont été probablement les plus belles discussions que j’ai eues. Les coucher sur papier pour faire partager ce moment à d’autres, mais aussi pour rendre hommage à cette personne, me fait profondément vibrer. Raconter les petites histoires du quotidien pour documenter ce qui, peut-être, sera demain de l’histoire, immortaliser ces bouts de vie pour qu’ils continuent d’exister à travers les âges, grâce à l’écriture, me fascine.

    Observer les autres et… laisser opérer la magie

    J’avais enfin trouvé ce qui me plaisait vraiment. Rien que d’y penser, j’ai encore des étoiles plein les yeux, le coeur qui fait boum boum et la chair de poule ! Bon, d’accord, mais comment donc faire de cette passion une activité qui me permet de payer ces fichues factures (on en revient toujours là) ? La réponse, je ne l’ai pas trouvée tout de suite. En effet, la différence entre une simple passion et un métier est la prise de conscience de la valeur que votre activité apporte aux autres, et pour laquelle ils sont prêts à payer. Et c’est en observant le parcours d’entrepreneurs, en écoutant mes camarades de galères existentielles (lors des coachings Dharmasana), que l’idée m’est venue. J’ai eu le déclic en écoutant le parcours d’une autre fille de Dharmasana : cette personne avait combiné sa passion pour l’écologie (elle préparait un doctorat) à sa quête de sens en proposant une activité de conseil pour aider les particuliers à mettre en place des actions écolos dans leur quotidien. J’ai trouvé l’idée à la fois géniale, simple et totalement cohérente avec son parcours et sa personnalité !

    Pour la première fois de ma vie, un projet me faisait trembler de bonheur

    C’est là que ça m’est venu : pourquoi ne pas proposer aux gens d’écrire des bouts de leur histoire qu’ils veulent transmettre à leurs enfants, petits-enfants, ou tout simplement qu’ils ne veulent pas oublier ? Coucher sur papier des événements marquants comme une naissance, une rencontre, un changement de vie ? Ou, pourquoi ne pas retracer les moments les plus importants de la vie d’une personne, à travers un entretien introspectif, pour l’aider à trouver son chemin, pour en dégager des pistes sur les valeurs qui l’animent, pour qu’elle puisse se souvenir, grâce à un beau livre, de ce qui compte vraiment pour elle ? J’avais même déjà le nom : Livres d’histoires. Histoires avec un « s » et sans majuscules. Car il y a tellement d’histoires à raconter, et parce que je crois qu’il n’y a pas d’histoires plus grandes que d’autres.


    APPRENDRE À INNOVER EN OBSERVANT
    À vous de jouer ! Afin de trouver une activité liée à votre passion et qui soit créatrice de valeur, c’est-à-dire qui apporte un bénéfice tel que des personnes seraient prêtes à payer pour l’obtenir, observez les entrepreneurs à succès. Les plus connus ou ceux de votre entourage, proche ou lointain. Pourquoi ce qu’ils proposent a du succès ? Mais surtout, comment ont-ils eu l’idée de créer ce produit ou service ? S’ils sont accessibles, le mieux reste encore de leur demander : envoyez des mails, des messages sur Instagram ou laissez un commentaire sous une vidéo YouTube ou un post de blog. Si l’entrepreneur à succès est une personnalité, regardez des reportages, lisez des articles biographiques, des interviews… Et essayez de dégager des points communs entre ces différents entrepreneurs. Bien souvent, ils travaillent dans un domaine qui les passionne et ont créé un produit ou un service parce qu’ils le recherchaient eux-mêmes, mais qu’il n’existait alors pas. On pense souvent que le marché est saturé, que tout existe déjà, mais c’est faux. Et même si un produit ou un service a déjà été conçu, vous pouvez toujours l’améliorer, l’adapter à une cible ou un besoin plus spécifique. Vous l’aurez compris, cette capacité à innover se travaille, et l’observation reste encore la manière la plus efficace, je trouve, d’aiguiser cette compétence.


    Une période de créativité exaltante

    Pour la première fois de ma vie, je me suis dit que je tenais là un projet qui me plaisait, à ma portée, et, surtout, qui me faisait trembler de bonheur. Cela combinait tout ce que j’aimais le plus ! Depuis, mon cerveau fourmille d’idées. C’est une période particulièrement exaltante que je vis : quand les idées fusent (en général après un coaching), je note tout, ou même, je m’enregistre. Je suis parfois si animée par mes idées que je n’ai pas la patience d’écrire ! Je sais aussi que si je n’immortalise pas tout sur le moment, ces idées s’estomperont, puis disparaîtront aussi vite qu’elles sont venues.

    5. Passer à l’action !

    Le plus important et la partie sur laquelle je bloque encore : le passage à l’action ! C’est en faisant qu’on devient. Pour « devenir » ce que l’on souhaite, il faut tester, ajuster, améliorer, adapter, etc. Mais pour passer à l’action, il faut affronter nos peurs les plus enfouies : peur de l’échec, manque de confiance, peur de réussir même, etc. Les dépasser est capital, car sinon, nos idées restent à jamais dans nos têtes. Je ne sais plus qui a dit que tout le monde a des idées (si si je sais, c’est l’inspirante Célia Maury qui m’en a parlé dans une interview sur Comment oser). Les concrétiser est ce qui différencie les personnes qui osent des autres. C’est la seule façon d’avancer sur le chemin du bonheur. J’en suis à cette étape. Je suis morte de peur et tout excitée à la fois. Mais je vais le faire. Car je préfère mille fois échouer dans quelque chose qui me tient à coeur que de rester dans le cocon tiède et gris de mon quotidien actuel et dans lequel, chaque jour, une partie de moi s’éteint.

    Et vous, avez-vous déjà créé votre propre activité ou y pensez-vous ? Votre travail vous rend-il heureux ? Je suis curieuse de lire vos témoignages dans les commentaires !

    *Lien sponsorisé. Cela veut dire que si vous souscrivez au programme, je touche un pourcentage. Cela ne change rien au tarif pour vous, et permet de soutenir indirectement mon travail !

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    2 Comments

    1. Cet article est magnifiquement bien écrit ! Je suis en pleine traversée de cette période de doute. Je me reconnais beaucoup dans tes mots et ça fait du bien..❤️

      • Elodie Souslikoff Reply

        Oh, merci beaucoup Tifany, ton message me touche tellement ! Ça fait chaud au coeur de voir que je ne suis pas la seule à traverser ces moments de doute 😉

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